La galerie invite quatre éditeurs français d’une nouvelle génération, qui produisent des œuvres en édition limitée ou des livres d’artistes.
Laurel Parker Book
Laurel Parker est éditrice et productrice de livres d’artistes ou d’éditions limitées. À l’occasion de l’exposition 24 heures de la vie d’une femme ordinaire. Réalité / Phantasmes de Michel Journiac à la galerie, elle a conçu un coffret de collection en édition limitée de 42 photographies sur papier baryté présentées sous marie-louise : Réalités & Fantasmes.
Chose Commune
Fondée par Cécile Poimboeuf Koizumi et Vansantha Yoganantan. La maison d’édition française indépendante basée à Marseille, édite et publie des livres d’artistes dans le domaine de la photographie et des œuvres sur papier. À citer, Amma, le septième et dernier chapitre du projet “A Myth of Two Souls” de Vasantha Yogananthan (2013-2021) qui propose une relecture contemporaine du Ramayana, Sub Sole de Massao Mascaro ou encore le travail de Shoji Ueda.
The (M) Editions
Fondée par Marie Sepchat, The (M) Edititons est spécialisé dans l’édition de livres de photographie et publie des ouvrages qui se « ressentent », conçus comme des objets singuliers, en édition limitée. Chaque livre propose une expérience esthétique et sensorielle unique, en harmonie avec le travail de l’artiste. On retrouve The Somnambulist de Ralph Gibson, conçu à partir de la célèbre édition de 1970 dont une édition limitée à 50 exemplaires numérotés, possédant chacun une couverture unique est publiée pour le 50e anniversaire de la série.
L’éditeur du dimanche / The Sunday Publisher
Fondé par Frédérique Destribats, L’éditeur du dimanche / The Sunday Publisher est une plateforme pour la diffusion de la photographie et de l'image. Son propos est la publication d'éditions exigeantes, produites en étroite et longue collaboration avec les artistes, qu'elles.ils soient visuel.le.s et/ou textuel.le.s, jeunes, émergent.e.s ou établi.e.s, sous la forme de monographies ou de livres d'artistes.
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La galerie consacre ses deux espaces d’exposition aux artistes américaines Hannah Whitaker et Letha Wilson qui questionnent toutes deux le médium photographique.
Si les œuvres d’Hannah Whitaker (USA - 1980) ne ressemblent pas à des photographies traditionnelles, elles sont pourtant créées par des moyens entièrement optiques. L’artiste photographe réalise ses œuvres à la chambre 4x5, superpose les expositions, découpe à la main et assemble des « caches » de papier coloré ou configure un éclairage élaboré. Hannah Whitaker questionne notre vision, notre perception du monde en menant la matérialité à son paroxysme.
Letha Wilson (USA - 1976) explore l'incapacité de la photographie à englober ce qu'elle représente. L’inaptitude du médium s’accentue quand elle combine photographie (paysage) et matériaux industriels (béton et acier). En concevant des sculptures photographiques, des photographies en relief elle met en exergue une insuffisance qui devient force de proposition plastique.
La galerie dont une des particularités est sa forte présence d'artistes femmes – notamment Katarzyna Kozyra, Isabelle Le Minh et Marina Gadonneix pour le film ou la photographie, s’engage aussi auprès d’une nouvelle génération d'artistes émergents, français et internationaux, comme Julien Des Monstiers, Rachel de Joode, Hannah Whitaker, ou Letha Wilson. La galerie représente également de grandes figures de l'art contemporain comme Hélène Delprat ou Stéphane Couturier, tout en œuvrant à la relecture d’artistes des années 60 à 90 - comme Daniel Pommereulle, Michel Journiac, ou Tetsumi Kudo, à la lumière des pratiques artistiques actuelles.